Humain

  1. De quelle matière un humain est-il fait ?  (lien)


    • "L'être humain vivant" est un "aggloméra" de cellules vivantes, de champignons, de micro-organismes, ....
      ( ordre de grandeur du nombre de cellules :  100 000 milliards de cellules :  1014)



      (Même endormi, un être humain vit ! il est en activité !
      Il n'est pas possible d'endormir chacune des cellules d'un être humain, et, est-il possible d'endormir une cellule ?)


    • Décomposons l'ensemble des cellules de "L'être humain vivant" en catégories disjointes.

      • Première partie :  Le sous-ensemble des "cellules humaines" :
        ( ordre de grandeur du nombre de cellules humaines :  40 000 milliards de cellules :  4.1013)



        • Toutes ces cellules sont issues de la duplication de l'ovocyte initial ( spermatozoïde + ovocyte ) par duplication ...







      • Deuxième partie :  Le sous-ensemble de cellules "non humaines" :
        ( ordre de grandeur du nombre de cellules humaines :  60 000 milliards de cellules :  6.1013)

        Elles sont plus nombreuses que les cellules humaines !



        • Issues de l'environnement ( flore résidente : bactéries du microbiote intestinal, micro-organismes du nez, de la bouche, champignons, ...)


    • L'ensemble des cellules précédentes forment un "corps" limité dans l'espace.

      On "conçoit" donc un "extérieur" et un "intérieur" limité par la peau, mais pas que !

      On peut concevoir une frontière "fractale" entre l'intérieur et l'extérieur, car l'extérieur pénètre jusque dans nos bronches et bronchioles les plus fines...


      De plus, notre tube digestif traverse notre corps de part en part, et constitue aussi une frontière avec l'extérieur...


  2. Que fait un humain ?


    • Le bébé en expérimentation se crée un "modèle du monde" un réseau de connexions qui se développe au fur et à mesure de ses expérimentations.
      Il faut expérimenter pour construire.


    • L'aggloméra de cellules qui constituent "l'humain vivant"  se trouve "capable de fonctions"  (marcher, nager, respirer, ...)

      Décomposons l'ensemble des fonctions dont "l'humain vivant"  se trouve "capable"

      • Première partie :   Les fonctions non cognitives (lien)   (lien)

        Définition : (fonctions non cognitives)

        Fonctions qui concernent la personnalité et le contrôle des variables émotionnelles contribuant à l'efficience générale du comportement.

        (personnalité, affect, régulation des conduites sociale, le self contrôle, la maîtrise des émotions, la volonté, la motivation, la persévérance, le cran, la curiosité, la maîtrise de soi, l’envie de s’améliorer, la volonté d’apprendre, la stabilité émotionnelle, une plus grande assiduité, une meilleure organisation ...)



      • LES COMPÉTENCES PSYCHO-SOCIALES




      • Deuxième partie :   les fonctions cognitives  (lien)   (lien)







        • L’attention

          L’attention est une fonction cognitive complexe qui fait référence à 3 capacités :

          • Être alerte face à son environnement.
          • Maintenir son attention sur une durée de temps appropriée pour son âge.
          • Se concentrer sur une tâche malgré ce qui se passe autour ou partager son attention entre plusieurs tâches simultanément.

            Certaines fonctions cognitives sont interreliées. L’attention est nécessaire, mais non suffisante, à un fonctionnement optimal de la mémoire ou des fonctions exécutives, par exemple. C’est pourquoi quand vous n’êtes pas attentif à ce que vous dit votre interlocuteur, vous mémorisez mal l’information même si, à la base, vous n’avez pas de problème de mémoire.


        • Les fonctions exécutives (lien)

          Les fonctions exécutives entrent en jeu dans chaque action orientée vers un but. Souvent comparées à un contremaître/chef d’orchestre, elles servent à coordonner efficacement les autres fonctions cognitives.

          • La mémoire de travail :

            capacité à maintenir et à traiter l’information mentalement dans le moment présent. Vous l’utilisez pour raisonner, faire du calcul mental ou comprendre des consignes multiples, par exemple.

          • L’organisation/planification :

            capacité à utiliser des stratégies efficaces, établir des priorités, anticiper et prévoir les étapes d’une tâche.

          • Inhibition :

            capacité à résister aux distractions ou à inhiber une réponse attendue ou un commentaire qui vous traverse l’esprit. On la compare souvent à un filtre/frein.

          • Flexibilité mentale :

            capacité à s’adapter à la nouveauté et aux changements.

          • Jugement :

            capacité à évaluer la meilleure solution face à un problème en fonction des buts à atteindre, des valeurs et des règles sociales. Il vous permet de prendre des décisions appropriées et d’adopter des comportements adaptés aux situations.

          • Autocritique :

            capacité à évaluer convenablement ses propres capacités et comportements, à être conscient de ses forces et ses faiblesses.

        • Les fonctions intellectuelles

          Cet ensemble d’habiletés intellectuelles comprend des compétences verbales et visuelles, du raisonnement, ainsi que des mesures de la mémoire de travail, de la vitesse d’exécution et de traitement de l’information. Le QI (Quotient Intellectuel) mesure l’efficience intellectuelle avec un score, dont la moyenne est de 100. Il situe votre niveau intellectuel par rapport à la population d’âge comparable. Lorsqu’il évalue les fonctions intellectuelles, le neuropsychologue intègre ensuite ces résultats dans son analyse des fonctions cognitives. Mais cette évaluation des fonctions intellectuelles n’est pas systématique dans l’évaluation en neuropsychologie.

        • Les fonctions visuo-spatiales

          Ces fonctions permettent de percevoir adéquatement les objets dans l’espace en déterminant leur orientation par les angles, la distance à laquelle se trouve un objet ou la direction dans laquelle un objet se déplace. C’est grâce à elles que vous vous orientez correctement dans un lieu, par exemple.

        • Les gnosies

          Les gnosies réfèrent à la capacité à percevoir un objet grâce à nos différents sens, puis à le reconnaître. On parle de gnosie visuelle (vision), de gnosie auditive (ouïe) et de gnosie tactile (toucher). Généralement, les neuropsychologues limitent leur évaluation à la gnosie visuelle.

        • Le langage

          Les fonctions langagières regroupent des habiletés divisées en 2 catégories : les habiletés réceptives (comprendre le langage parlé et écrit) et les habiletés expressives (parler et écrire).

          • Le langage oral

            Les habiletés réceptives correspondent au décodage des mots et à la compréhension de phrases. Les habiletés expressives correspondent à la dénomination, l’articulation, la fluence verbale, l’intonation, et la gestion de la syntaxe et de la grammaire.

          • Le langage écrit

            On différencie les capacités de lecture des capacités d’écriture.

            • La lecture correspond à la capacité à décoder des mots grâce à deux voies distinctes.

              • La lecture du mot par découpage en graphèmes (plus petite unité de lettres qui forment un son) que vous traduisez en sons. Vous décodez les mots nouveaux de cette façon.

              • La reconnaissance du mot par sa forme globale et le contexte (la phrase). C’est la voie qu’utilise un lecteur compétent avec une lecture fluide et rapide par reconnaissance instantanée du mot lu. Vous lisez les mots irréguliers de cette façon.

            • L’écriture correspond à la maîtrise de l’orthographe et des règles de grammaire. Elle concerne également la maîtrise de la syntaxe, de la ponctuation, l’organisation du texte, et l’utilisation d’un vocabulaire adéquat.


        • La mémoire

          • La mémoire épisodique

            Elle correspond aux informations mémorisées avec leur contexte de temps et de lieu, et se forme selon 3 processus :

            • Une information est d’abord encodée, donc enregistrée dans votre cerveau. Ce processus est influencé par l’utilisation de stratégies mnémotechniques, le niveau d’attention, et par certaines variables psychologiques (motivation, anxiété, dépression).

            • Pour être permanente, l’information est ensuite consolidée — donc stockée — dans votre cerveau en mémoire à long terme.

            • Enfin, quand vous voulez accéder à cette information stockée, vous devez la récupérer. La qualité des stratégies utilisées, certaines variables psychologiques et la qualité de l’enregistrement initial influencent cette récupération.

              Dans cette mémoire épisodique, on peut aussi distinguer :


            • la mémoire rétrospective, qui réfère à des évènements passés.

              la mémoire prospective, soit la capacité à se rappeler d’actions futures que l’on planifie effectuer (ex. : penser à vous arrêter à l’épicerie après le travail).

          • D’autres types de mémoire existent :

            • la mémoire sémantique : elle concerne les connaissances acquises (culture générale, vocabulaire) qui sont stockées sans référence à un contexte précis, donc sans référence à un évènement particulier de votre vie.

            • la mémoire procédurale : ce sont des « savoir-faire », des habiletés perceptives, motrices ou cognitives acquises par la pratique et qui se sont graduellement automatisées. C’est grâce à elle que vous apprenez à conduire ou à jouer d’un instrument.

        • Les praxies

          Ces habiletés servent à exécuter des mouvements simples ou des séquences de mouvements de façon volontaire (ex. : praxies idéomotrices et idéatoires). Elles incluent la capacité à réaliser un dessin ou à construire un objet (praxies constructives).

        • La vitesse de traitement de l’information

          La vitesse de traitement de l’information correspond au rythme auquel vous déclenchez et exécutez les différentes opérations mentales.